La bonne alimentation de votre lapin est essentielle pour le maintenir en bonne santé : elle prévient les risques d’affections dentaires (malocclusion), urinaire et digestives.  Pour varier les plaisirs et diversifier le menu de votre protégé, vous pourrez lui donner 2 à 3 fois par semaine et en petite quantité, de la salade romaine, de la batavia, de l’asperge, de la feuille de betterave, du céleri, ou du brocoli.

Mais attention, certains aliments et plantes de notre quotidien peuvent être extrêmement toxiques, voire mortels pour le lapin, dont le système digestif est très sensible.

Les légumes
De nombreuses variétés de légumes s’avèrent dangereuses, comme la pomme de terre, la patate douce, l’ail, l’oignon, le navet, le poireau, les champignons, les petits pois, les fèves et la rhubarbe. Leur consommation peut, par exemple, provoquer des troubles digestifs, cérébraux et rénaux, et même avoir une incidence sur le taux de globules rouges présents dans son sang.

Les fruits
En raison de leur teneur élevée en sucre ou en matière grasse, ou de toxines présentes dans le noyau ou les pépins, certains fruits doivent également être exclus de son régime alimentaire : la banane, la figue, l’abricot, la pêche, la prune, ou encore l’avocat.

Les produits laitiers, le chocolat et les bonbons
Tous ces aliments sont aussi très nocifs pour sa santé.

Les aliments riches en glucides
Le riz, le maïs, les noix, l’avoine, le pain et autres viennoiseries peuvent, quant à eux, être responsables de graves dommages au niveau intestinal.

Les plantes
Certaines plantes présentent également un haut degré de toxicité. C’est notamment le cas du laurier-rose, de la fougère, du lys, de la jonquille, du coquelicot, de la tulipe, du rhododendron et bien d’autres…

Que faire en cas d’ingestion ?

Si malgré vos précautions, votre lapin avale l’un de ces aliments toxiques, il risque l’intoxication alimentaire.

→ Les symptômes suivants peuvent alors apparaître : diarrhées, contractions musculaires, convulsions, apathie, salivation excessive. Il peut aussi arrêter de se nourrir et de faire ses besoins.

Si vous observez l’un de ces symptômes, contactez immédiatement votre vétérinaire : il s’agit d’une urgence vitale. Si elle n’est pas prise à temps, l’intoxication alimentaire peut à son tour entrainer des troubles pulmonaires, cardiaques et nerveux pouvant malheureusement conduire jusqu’à la mort de l’animal.